Optimiser génétiquement ses enfants: les ambitions inquiétantes des startups de la fertilité
By Auriane Polge,
Science & Vie [cites CGS' Katie Hasson]
| 09. 19. 2025
L’analyse génétique des embryons ne se limite plus aux maladies rares transmissibles. Des start-up américaines poussent la logique plus loin, en introduisant des outils prédictifs capables d’évaluer la vulnérabilité statistique à des troubles complexes. Ce bouleversement silencieux dessine les contours d’une reproduction hautement technologique.
L’idée de pouvoir choisir certaines caractéristiques de son futur enfant a longtemps relevé de la science-fiction ou du débat éthique. Aujourd’hui, les technologies de séquençage et les algorithmes d’analyse génétique repoussent les limites de ce qui semblait encore impossible. Au croisement de la médecine reproductive et du calcul prédictif, une nouvelle tendance soulève des questions inédites. La sélection génétique des embryons devient un outil accessible à quelques privilégiés, au risque de redéfinir en profondeur le sens même de procréer.
Des outils médicaux de plus en plus puissants pour façonner la vie
Longtemps, la fécondation in vitro s’est limitée à un objectif clair : aider des couples à concevoir. Puis les progrès du séquençage génétique ont permis de détecter des mutations responsables de maladies héréditaires rares, comme la mucoviscidose ou la chorée de Huntington. Ces tests, encore pratiqués aujourd’hui, visent à éviter la transmission de pathologies graves. Mais une rupture s’est opérée récemment.
L’entreprise américaine Genomic Prediction, installée dans le New Jersey, va plus loin. Elle propose aux couples ayant recours à une FIV de trier leurs embryons non plus seulement selon...
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