On the popular Chinese social media platform Xiaohongshu, also known as RedNote, an account called “Georgia Notes” (@格鲁吉亚小纸条) offers tips and advice to Chinese nationals planning a trip to the Republic of Georgia. In one post...
CGS-authored
S’il fallait résumer la philosophie transhumaniste d’une idée, la plus extrême mais aussi la plus saisissante, ce serait celle-ci : un jour, l’homme ne sera plus un mammifère. Il se libérera de son corps, ne fera plus qu’un avec l’ordinateur et, grâce à l’intelligence artificielle, accédera à l’immortalité.
Science-fiction ? Pas si simple. Dans la Silicon Valley, l’idée del’« homme augmenté »n’effraie personne. Pas plus que celle de longévité indéfinie. Cette enclave en dehors des contraintes temporelles a quitté depuis longtemps le XXe siècle, ses conventions de langage et de pensée. Ce qui paraît tabou ailleurs lui semble empreint d’un principe de précaution dépassé par les progrès exponentiels de la science. Elle invente des mots, comme « disruption », la faculté de perturber l’ordre établi, et peu se soucient que les mutations promettent de mettre sur la paille des industries entières. Sûre de sa « révolution », elle vit dans sa bulle – ou son nuage – numérique. « L’idéologie de la Silicon Valley, c’est celle de la toute-puissance », résume un investisseur étranger. Les seigneurs californiens « veulent être les maîtres du monde ». Mais il ne faut pas...



